Comment le corps réagit-il à une séance d’ostéopathie?

Réactions du corps après une séance d’ostéopathie.

Codouleur-dos-lombaire-cervivale-osteopathie-osteopathe-boulogne-920mment le corps réagit-il à une séance d’ostéopathie? Est il normal d’avoir mal après une séance ?

Le travail de l’ostéopathe consiste à enlever les blocages que le corps n’arrive à résoudre tout seul. L’ostéopathe va redonner au corps sa capacité d’autorégulation en le rééquilibrant.

Suite à l’intervention ostéopathique, le corps doit faire son travail de régulation et de ce fait il arrive que des douleurs apparaissent pendant les 2 à 3 premiers jours après la séance voir une semaine selon les patients.

Le retour à la régulation de zones contraintes peut causer une augmentation des symptômes, ou en faire apparaitre.

En règle générale, la réaction du corps après séance :

– Les 2 ou 3 premiers jours :

Les zones tendues se relâchent et peuvent donner des sensations de courbatures, il peut y avoir une exagération des troubles fonctionnels (exemple : augmentation d’une douleur de dos, reflux gastrique ou même nausées).

– Le 4e ou 5e jour :

Le corps trouve son équilibre à la suite de la séance, les améliorations apportées peuvent être constatées à partir de ce moment là. C’est le bon moment pour informer votre ostéopathe des résultats de la séance s’il vous l’a demandé.

– Les 2 semaines suivantes :

Le corps va continuer à modifier son équilibre jusqu’à se stabiliser dans un état qui sera le vrai résultat de la séance.
Si l’amélioration pour votre trouble n’a été que passagère, ou est incomplète, c’est le bon moment pour reprendre rendez-vous.

En effet, quand le corps n’est pas encore bien stabilisé et équilibré, il a tendance à revenir à son état original au bout de 5 à 6 semaines après la séance.

Cela explique que votre ostéopathe vous conseillera de faire 2 à 3 séances même si votre douleur ou gène a disparue dès la première séance, afin de s’assurer que le corps est parfaitement stabilisé.

Dans ces conditions, vous pouvez vous attendre à garder un bénéfice durable de vos soins ostéopathiques.

L’atout ostéopathique pour l’allaitement au sein

allaitement

Interview par le site Ostéo étudiants de  Dany Heintz-Blondy, ostéopathe à Douai et enseignante en ostéopathie pédiatrique au sein d’Ostéo bébé.

Problème d’allaitement ? Peut être une simple dysfonction ostéopathique !

Hugo, 4 semaines, est amené par ses parents en consultation ostéopathique pour un problème de succion. Le bébé tête le sein avec énormément de bavage, ce qui a provoqué l’abandon de l’allaitement maternel au grand regret de la maman.

« Hugo se fatigue au sein, dit la mère, il tête de bon cœur pendant 4 minutes en bavant beaucoup, puis s’endort comme épuisé, réclame le sein fréquemment durant la journée, la nuit. Je ne sais pas s’il prend suffisamment, cela me stresse, je ne sais pas ce qui se passe….« 

Ces motifs de consultation sur l’allaitement sont fréquents pour l’ostéopathe qui accueille les tous petits en soins. Il sait aussi écouter avec attention le ressenti de la mère face à la difficulté de « bien nourrir son enfant » : angoisses, stress, peur de ne pas bien faire… pleurs parfois devant l’échec.

Bien souvent dans la plupart des cas, cette difficulté qu’à le bébé à prendre le sein vient d’une dysfonction ostéopathique sur certaines zones du crâne comme la malposition ou blocage de mobilité de la mandibule, parfois c’est une douleur au cou qui gêne l’ouverture de bouche, ou bien alors le placement de langue sur le palais qui n’est pas correct.

Après avoir examiné et testé le crâne d’Hugo, j’ai rassuré la mère en lui expliquant qu’en aucun cas elle était en cause dans le problème d’allaitement. Son bébé, lors de la naissance s’est certainement appuyé fortement sur son menton, ce qui a perturbé la mobilité de la mandibule et rend très fatigante la succion.

Il existe plusieurs facteur d’origine physique qui peuvent géner la succion :

– Au passage, à la naissance, le bébé peut comme Hugo, s’appuyer fortement sur son menton, et même le dévier, provoquant une asymétrie visible, même à l’œil nu.

– A-t-on tracté trop fort la tête du bébé sous son menton, pour le dégager lors de la naissance ? Peut-être lors de la pose de forceps ou de ventouse ?

– La circulaire du cordon, un ou plusieurs tours autour du cou, peuvent provoquer une gêne à la déglutition, parfois le bébé s’étrangle et fait des pauses respiratoires lorsqu’il boit.

– Si le bébé a été réanimé et a dû être intubé, le laryngoscope appliqué sur la langue peut faire dévier celle-ci sur le côté de la bouche et provoquer un bavage lors de l’allaitement.

– Une gêne lors de la rotation de tête d’un côté du bébé fera qu’il prendra plus facilement le sein d’un côté et pas de l’autre. Il pourra être agité lorsqu’il boit, signe que quelque chose le gêne.

– Un menton qui « tremblotte » n’est pas le signe que le bébé à froid mais le signe, pour l’ostéopathe, que la mandibule n’est pas sur ses bons axes de mobilité par rapport aux temporaux. Une correction ostéopathique douce réglera très facilement le symptôme.

Comment se passe une séance d’ostéopathie chez le bébé ?

L’ostéopathe teste doucement toutes les contraintes tissulaires ou les malpositions osseuses du crâne du bébé, cela est parfaitement indolore.

C’est en fait l’enfant qui va venir lui-même prendre appui sur les mains du praticien et va venir se libérer, rien n’est imposé, tout est proposé. La communication de confiance entre l’enfant et le thérapeute doit être parfaite. Bien souvent le bébé s’endort, détendu, en fin de séance.

Quand consulter avec l’enfant ?

En cas de trouble de succion ou de difficulté d’allaitement, de mise au sein, l’idéal est de traiter le bébé le plus tôt possible, à la maternité. Les résultats sont quasi immédiats après la séance.

Si la maternité n’offre pas les services d’un ostéopathe, les parents consulteront dès le retour à la maison.

J’ajouterai que, l’ostéopathie étant une thérapie manuelle douce et préventive, il est toujours bon de consulter chez l’ostéopathe dans le premier trimestre de vie pour vérifier, même s’il n’y a pas de signe apparent, « pour voir si tout va bien », après le traumatisme de la naissance.

Et pourrait-on dire : 

Bébé libéré, maman rassurée, pour aider à un allaitement parfait !

Source : http://www.osteo-etudiants.fr/Allaitement_et_osteopathie

Quand consulter en ostéopathie?

Consultez avant d’avoir mal : 1 à 2 fois par an. Le corps est une mécanique qui a besoin d’être entretenu, le but étant de repérer les tensions avant l’apparition des douleurs.

Nourrissons, enfants : juste après l’accouchement pour prendre en charge les torticolis, régurgitations, coliques, troubles du sommeil

Et pour les jeunes mamans il est également conseillé d’examiner leurs bassin qui a subit d’importantes contraintes lors de la grossesse et de l’accouchement.

Que signifie ostéopathe D.O.?

Les initiales « D.O. » signifie « Diplôme d’Ostéopathie » cela garantie un haut niveau de compétences et assure une sécurité au patient. Ce diplôme est délivré suite à une formation complète de 5 ans. Qui comprend théorie et pratique.

Ostéopathie et Cicatrice

Cicatrice et ostéopathie : importance d’une cicatrice dans les douleurs à distance.

Le but de cet article est de vous informer sur les problèmes que peuvent engendrer les adhérences cicatricielles et comment l’ostéopathie peut y remédier.

La mauvaise guérison d’une cicatrice après une chirurgie ou blessure peut engendrer divers dysfonctionnements du corps comme l’apparition de certains symptômes ou problèmes posturaux.

En effet, pendant la cicatrisation, se forme très souvent des adhérences tissulaires. Ces adhérences si elles ne sont pas travaillées agiront comme un point de fixité dans le corps.

A l’endroit de la cicatrice, il y aura une grande perte de mobilité et cela se répercutera sur les tissus environnants (muscles, organes, os, ligaments…). Cette perte de souplesse est la conséquence d’adhérences tissulaires qui peuvent entrainer douleurs, raideurs, inconforts, mauvaise innervation ou circulation. Notons, qu’une cicatrice peut être la cause de douleurs chroniques.

– Nous pouvons constater l’apparition de douleurs dorsales, aux épaules, ou même respiratoire après une chirurgie ou plaie au niveau thoracique.

– Les chirurgies abdominales (appendicectomie) peuvent développer des douleurs lombaires, dorsales ou à la poitrine.

– Les femmes qui accouchent par césarienne ont souvent dans les mois ou les années qui suivent des douleurs lombaires, des sciatiques ou bien douleurs menstruelles.

Afin de les prévenir, il faut consulter en ostéopathie ce qui permettra de travailler la cicatrice et de remédier à des symptômes qui vous empêche d’avoir une bonne qualité de vie.

L’objectif de l’ostéopathe sera de diminuer les effets indésirables des adhérences cicatricielles. Dans un premier temps, nous évaluerons la souplesse de la cicatrice par des manipulations précises et douces. Dans un deuxième temps, mous améliorons la mobilité et l’élasticité de la cicatrice afin de contrer les douleurs, symptômes déclarés par le patient.

Il faut consulter dans l’idéal 3 à 4 semaines après la guérison d’une plaie. Une intervention précoce en ostéopathie pourra prévenir des complications.

 

Ostéopathie et maux de tête

Auteur : Dufour, D.O.

Les maux de tête ou plus communément appelés « céphalées » ou « migraines » sont très fréquents et peuvent nuire aux activités professionnelles et loisirs d’un grand nombre de personnes, affectant ainsi leur qualité de vie de façon significative.

Parmi les différentes causes qui ont été identifiées, celles reliées à des problèmes artériels ou hormonaux sont les plus fréquentes. Le fait de manger à des heures irrégulières, de ne pas boire suffisamment d’eau, de manquer de sommeil ou d’être stressé peuvent être des éléments déclencheurs.

Une consommation régulière de médicaments pour les maux de tête peut entraîner d’autres problèmes de santé. L’ostéopathie, par des manipulations précises au cou et à la tête peut s’avérer très efficace dans l’amélioration du tonus des artères, favorisant ainsi une meilleure circulation. D’autres manipulations à des endroits spécifiques dans le corps peuvent aider à rééquilibrer certaines hormones à l’origine des céphalées ou migraines, ce qui peut contribuer à diminuer voir même éliminer les symptômes.

Il va sans dire qu’une diète, une hydratation et un sommeil adéquats accompagnés d’un minimum de stress vont contribuer à maintenir les améliorations apportées par l’ostéopathie.

Source : http://qualita.ca/indications-de-losteopathie/losteopathie-et-les-maux-de-tete/

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Ostéopathie et chirurgie

Auteur: Michèle Pépin, D.O.

Les bienfaits de l’ostéopathie après une chirurgieSuite à votre chirurgie,  vous vous posez peut-être la question : Comment recouvrir une santé générale libre des effets non désirables de l’intervention chirurgicale? Comment retrouver ce que les ostéopathes aiment nommer l’homéostasie?
Bien que médicalement indiquée, toute chirurgie a des effets non négligeables sur votre corps alors que celui-ci cherche à retrouver son équilibre interne.

Voici quatre conséquences possibles, suite à une chirurgie, qui peuvent être aidées par l’ostéopathie.

1.    L’anesthésie générale et les médicaments
Les déchets liés aux produits anesthésiants sont normalement éliminés en 24-48 heures par les poumons, le foie et les reins. Ceux-ci peuvent en être affectés.  De plus, après l’anesthésie vous avez reçu des analgésiques en péridurales ou par voie intraveineuse,   qui doivent aussi être éliminés par ces organes.   Saviez-vous que l’ostéopathie viscérale peut optimiser la  fonction des organes émonctoires, au moyen de  manipulations spécifiques de l’organe tout en traitant son réseau artério-veineux ainsi que son innervation?  Ceci peut accélérer la vitesse de récupération et diminuer la fatigue postopératoire.

2.    Les douleurs liées à la procédure chirurgicale
La chirurgie a pu être longue et nécessiter un positionnement du corps qui a créé des demandes articulaires inhabituelles. L’ostéopathe saura trouver les structures musculaires, tendineuses et articulaires lésées.  Si vous avez été intubé, des tensions et des douleurs à la gorge sont courantes et l’ostéopathe s’assurera de la mobilité entre les différents niveaux tissulaires du cou et entre autres de leurs liens avec vos vertèbres cervicales.

3.    La cicatrisation
La cicatrisation s’accompagne  d’un phénomène appelé adhérences. En créant de  nouvelles substances régénératrices suite à  de l’inflammation, le corps peut former des bandes de tissu fibreux  ou des accolements de différentes couches de tissu conjonctif, qu’on appelle des adhérences.  Celles-ci peuvent fixer, comprimer, entourer des vaisseaux, des nerfs et des portions d’organes. Raideurs, douleurs sont alors au rendez-vous.  L’ostéopathe possède l’habilité d’assouplir et d’améliorer la mobilité de la cicatrice et des structures environnantes.  En fait, la cicatrice est un élément clé à traiter car celle-ci peut facilement perturber le système musculaire,  viscéral ou des fascias.

Système nerveux autonome sympatique. Illustration de Gabriel Venne, D.O.

4.    Les raideurs de la colonne vertébrale
Il est courant d’observer chez les patients évalués suite à une chirurgie, une perte d’amplitude de mouvement au niveau de la colonne vertébrale liée à l’organe souffrant ou réséqué. Ce sont d’habitude des dérangements vertébraux  de groupe et l’ajustement de ces vertèbres optimise la distribution du sang dans le territoire de la chirurgie pour une meilleure récupération et augmente votre aisance dans vos activités quotidiennes.

 

Ces quatre conséquences ici décrites sont courantes et leurs mécanismes de formation se situent au cœur du champ d’action des ostéopathes. Ainsi, pour une chirurgie mineure ou majeure et pour des visées préventives ou curatives,  l’ostéopathie vous aidera à  bénéficier de votre intervention chirurgicale avec le moins de séquelles possibles.

 

 

Source : http://qualita.ca/indications-de-losteopathie/les-bienfaits-de-l%E2%80%99osteopathie-apres-une-chirurgie/

 

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Ostéopathie et troubles respiratoires

Auteur: Nathalie Viau, D.O.

Les séquelles laissés par certains troubles respiratoires.
Les troubles respiratoires tels que les pneumonies, les bronchites, les pneumothorax ou les pleurésies peuvent, suite à leur guérison, laisser des adhérences au niveau du parenchyme pulmonaire ou des plèvres. Lorsque c’est le cas, il y a entrave de l’expansion des poumons ce qui peut nuire à la capacité inspiratoire des personnes atteintes.

Étude en ostéopathie.
Une ostéopathe québécoise, Julie Teasdale D.O. s’est penchée sur le sujet dans une étude menée en 2007. Cette recherche avait pour objectif de démontrer que le traitement ostéopathique et, plus particulièrement la normalisation des culs-de-sac pleuraux, améliore la capacité inspiratoire des sujets présentant des antécédents de pneumonies, bronchites, pneumothorax ou pleurésies.

Sa recherche de type expérimentale quantitative randomisée à double aveugle portait sur une population formée de 41 sujets âgés entre 31 et 82 ans. Les sujets ont été divisés de façon aléatoire en deux groupes : contrôle et expérimental.

Résultats de l’étude
L’analyse statistique des résultats démontre que l’étude est positive dans son ensemble. La première phase de l’expérimentation qui visait le traitement ostéopathique global démontre une amélioration significative de la capacité inspiratoire (P=<0,0001) des sujets du groupe expérimental. La deuxième phase de l’expérimentation démontre que si on ajoute la normalisation des culs-de-sac pleuraux au traitement ostéopathique, on augmente encore plus la capacité inspiratoire des sujets du groupe expérimental et ce de façon significative (P=0,0012). Cette recherche démontre la possibilité d’augmenter la capacité inspiratoire des sujets de 326 ml.

Conclusion
Les troubles respiratoires comme les pneumonies, les bronchites, les pneumothorax ou les pleurésies peuvent laisser des séquelles. Le traitement en ostéopathie permet d’améliorer la capacité inspiratoire des personnes présentant des antécédents de ces affections.

 

Source : http://qualita.ca/indications-de-losteopathie/l%E2%80%99osteopathie-dans-le-traitement-des-troubles-respiratoires/

 

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Douleur à la mâchoire

Auteur: Martina Hühner, D.O.

Les douleurs à la mâchoire lors de la mastication ou des problèmes d’ouverture ou de fermeture de la bouche sont assez fréquents. Selon Nawaz (2002, tiré de Bergeron et Laberge 2007) 28% de la population adulte en souffre.

L’articulation de la mâchoire est appelée dans le langage médical,l’articulation temporo-mandibulaire (ATM).  Elle constitue la jonction entre l’os temporal, formant une partie de la base et de la voûte crânienne, et la mandibule ou maxillaire inférieur, seul os mobile de la face.  Elle se trouve juste en avant du conduit auditif externe et elle est très sollicitée lors de la mastication ou de la phonation et même pendant la respiration. Elle effectue des mouvements complexes plus de 10 000 fois par jour qui sont guidés et assurés par beaucoup de muscles, de ligaments et un disque interarticulaire. C’est la première structure en mouvement de l’individu. Au 3e mois intra-utérin la succion débute déjà. On la considère comme la fonction la plus primitive et primordiale du corps.

Par ailleurs, les dysfonctions de l’ATM peuvent se traduire par des douleurs ou des bruits articulaires lors de mouvements et des limitations d’ouverture ou de fermeture de la bouche (close et open lock). Ils peuvent être dus à des traumas directs sur mâchoire, indirects sur le crâne et une tension musculaire très élevée autour de l’ATM. Le bruxisme (serrement ou grincement des dents) en est une cause dans 95% des cas ainsi qu’une mauvaise occlusion ou des douleurs dentaires. Ces dysfonctions peuvent rendre la mastication douloureuse ou inefficace et empêcher une personne de se nourrir adéquatement. Il est important lors de problème chronique d’avoir un suivi par un dentiste et si nécessaire par un orthodontiste.
Ajoutons que la tension musculaire au niveau de l’ATM peut être aussi causée par le stress de la vie quotidienne et des surcharges psycho-émotionnelles.

En 2007, le résultat d’une étude expérimentale en ostéopathie sur les dysfonctions de l’articulation temporo-mandibulaire a été présenté au Collège d’études Ostéopathiques de Montréal par Bergeron et Laberge. Les chercheuses ont recruté 30 personnes présentant une limitation de l’ouverture de la bouche, des bruits articulaires et de la douleur à l’ATM.  Les 15 sujets du groupe expérimental ont constaté une amélioration significative de l’ouverture de la bouche, une diminution des bruits articulaires et de la douleur après trois traitements en ostéopathie. Ceux-ci étaient axés sur l’ATM et la dure-mère (enveloppe du système nerveux central qui s’attache entre autre sur l’os temporal).
Précisons que l’ostéopathe considère le corps comme une unité fonctionnelle dans laquelle les différentes structures et régions interagissent entre elles. En tenant compte de ce concept, celui-ci va investiguer et traiter toutes les structures et régions qui sont en lien avec l’ATM et l’articulation elle-même afin d’apaiser les douleurs ressenties dans cette région.

Référence :

  • Bergeron V. et Laberge S., L’influence du traitement ostéopathique de l’ATM et de la dure-mère sur les dysfonctions chroniques de l’articulation temporo-mandibulaire, thèse présentée au Collège d’Études  Ostéopathiques de Montréal en 2007

Source : http://qualita.ca/indications-de-losteopathie/douleur-a-la-machoire-dysfonctions-de-larticulation-temporo-mandibulaire/

 

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Ostéopathie et troubles musculo-squelettiques

Auteur: Anthony Hevey, D.O.

Données socio-démographiques
Les troubles musculo-squelettiques (TMS) représentent un fléau car ils sont fréquents, touchent un large éventail d’individu au sein de la population et sont très coûteux. À ce sujet, Santé Canada déclare que les troubles musculo-squelettiques entraînent les coûts les plus importants après les maladies cardio-vasculaires. De plus, les données statistiques de la CSST pour l’année 2005, nous renseignent que les TMS comptent pour environ 40% des lésions indemnisées pour une facture de près de 500 millions de dollars.

Qu’est-ce qu’un trouble musculo-squelettique?
L’expression trouble musculo-squelettique réfère à plusieurs types de blessures ou de douleurs au cou, au dos, ainsi qu’aux membres supérieurs et inférieurs. Ces lésions touchent des tendons, des muscles, des ligaments, certains nerfs ou d’autres tissus autour des articulations. Selon l’Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ) (2001-2012), les lésions du système musculo-squelettique résultent le plus souvent d’efforts excessifs, de gestes répétitifs, de postures statiques prolongées, de postures inadéquates ou de vibrations soutenues.

Le rôle de l’ostéopathie dans le traitement des troubles musculo-squelettiques
Les ostéopathes sont en première ligne pour la prévention et le traitement des TMS. Entre autre, ils interviennent de façon préventive aussi bien dans le cadre du travail en révisant avec le patient l’ergonomie du poste de travail et les habitudes de vie que dans la pratique de soins ostéopathiques. Ainsi, les patients traités en ostéopathie pour une affection musculo-squelettique bénéficient d’une approche thérapeutique à la fois globale et spécifique, parvenant non seulement à réduire efficacement les symptômes incommodants, mais aussi à favoriser une utilisation plus optimale, plus fluide et plus soutenue de la mécanique corporelle dans l’accomplissement des gestes quotidiens.

Il est important d’avoir à l’esprit que pour qu’un TMS soit traité en profondeur et avec durabilité, les causes primaires à l’origine de l’irritation ou de l’inflammation causant les symptômes doivent pouvoir être ciblées puis normalisées convenablement. Or, la spécificité de l’ostéopathie réside justement dans l’établissement d’un « bilan » complet de l’état de la mécanique corporelle, en termes de position et mobilité. Cliniquement, il est fréquent de constater que ce sont des structures corporelles à distance du site de l’irritation qui présentent les plus importantes restrictions. Même si ces dernières sont souvent « muettes », c.-à-d. non-symptomatiques, elles perturbent suffisamment le déroulement harmonieux des mouvements de telle sorte que d’autres structures doivent surcompenser afin de pouvoir assurer l’accomplissement des gestes habituels. L’évaluation globale et raffinée qu’effectue l’ostéopathe permet de reconnaître ces mécanismes dysfonctionnels et de les soigner.

Source : http://qualita.ca/indications-de-losteopathie/les-troubles-musculo-squelettiques-et-l%E2%80%99osteopathie/

 

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