Quand consulter en ostéopathie?

Consultez avant d’avoir mal : 1 à 2 fois par an. Le corps est une mécanique qui a besoin d’être entretenu, le but étant de repérer les tensions avant l’apparition des douleurs.

Nourrissons, enfants : juste après l’accouchement pour prendre en charge les torticolis, régurgitations, coliques, troubles du sommeil

Et pour les jeunes mamans il est également conseillé d’examiner leurs bassin qui a subit d’importantes contraintes lors de la grossesse et de l’accouchement.

Fausses couches à répétition : L’ostéopathie un traitement efficace

L’avortement spontané, communément appelé « fausse couche » est une réalité qui concerne beaucoup de femmes. Bien souvent, c’est un événement triste et difficilement vécu, lequel peut occasionner du stress, de l’incompréhension et de l’isolement.

Pour beaucoup de femmes, aucune cause médicale n’est associée à la perte précoce de l’embryon. La seule approche généralement proposée aux femmes aux prises avec une telle problématique est le support psychologique. C’est entre autres ce manque d’explication et de solution qui a fait naître l’intérêt d’une étude ostéopathique sur le sujet. Celle-ci a été présentée en 2012 au Collège d’Études Ostéopathiques de Montréal (Léveillé, 2012).

Par le soin ostéopathique, le chercheur visait à réduire l’incidence des avortements spontanés précoces à répétition. Ce fut une étude pilote quasi expérimentale qui comprenait 11 participantes, âgées entre 20 et 35 ans. Le nombre restreint de participante n’a pas permis d’obtenir des résultats scientifiquement significatifs. Cependant, le chercheur a obtenu des résultats cliniques intéressants. Sur 7 des femmes qui sont devenues enceinte à l’intérieur des 4 mois prévus à l’étude,6 ont mené à terme une grossesse. De plus, le pourcentage d’ASR a été réduit à 14,3% en comparaison aux statistiques de 25%, lorsque 2 avortements spontanés ont lieu. Ce qui se rapproche davantage du pourcentage de risque général de fausse couche, lequel, rappelons-le, varie entre 11 et 15%. Donc, le soin ostéopathique permettrait possiblement d’éviter l’augmentation du risque de fausse couche subséquente et même de diminuer le pourcentage de risque.

Par son approche globale, l’ostéopathie aurait possiblement permis de réduire le stress, de retrouver un équilibre hormonal et émotionnel, ce qui est essentiel au maintien de la grossesse(Léveillé, 2012). Selon Léveillé (2012), le traitement des vertèbres lombaires et du sacrum pourrait avoir contribué à obtenir un effet sur le système uro-génital en raison de leurs nombreux liens vasculaires et nerveux. D’autre part, l’auteur suggère que la libération de l’utérus même et de ses structures adjacentes pourrait être un moyen efficace de traitement pour ce type de problématique.

L’ostéopathie a déjà fait ses preuves pour de nombreux sujets connexes dont la régularisation du cycle menstruel (Marcotte, 2008) et l’infertilité (Kermorgant, 2007). Quant à l’avortement spontané à répétition, l’ostéopathie représente un moyen d’interventions non invasif, accessible et efficace.

Références :

  • Kermorgant, G. (2007). Apport de l’ostéopathie dans la prise en charge de l’infertilité secondaire. Thèse, Deutsches Osteopathie Kolleg
  • Knudsen, U. B., Hansen, V., Juul, S., & Jorgen Secher, N. (1991, Mars 21). Prognosis of a new pregnancy following previous spontaneous abortions. European Journal of Obstetrics & Gynecology and Reproductive Biology, 39(1), pp. 31-36.
  • Léveillé, M. (2012). Effet du soin ostéopathique sur l’incidence des avortements spontanés à répétition (Étude pilote). Mémoire, Collège d’Études Ostéopathiques de Montréal.
  • Marcotte, I. (2008). L’effet du traitement ostéopathique sur la régulation du cycle menstruel. Thèse, Collège d’Études Ostéopathiques de Montréal.

 

Source : http://qualita.ca/maternite-et-enfants/l%E2%80%99osteopathie-traitement-efficace-lors-de-fausses-couches-a-repetition/

 

si vous souhaitez plus de renseignements : www.qualita.ca

La plagiocéphalie

  • Qu’est-ce que la Plagiocéphalie :

La plagiocéphalie est un aplatissement asymétrique sur le côté ou l’arrière du crâne et parfois au niveau du frontal.

Attention ! Il faut faire la différence entre une plagiocéphalie positionnelle et une plagiocéphalie organique.

Plagiocéphalie organique : est due à une « craniosténose » c’est-à-dire liée à une soudure prématurée d’une des sutures du crâne. Cette plagiocéphalie est souvent visible dès la naissance. Les ostéopathes ne la prennent pas en charge, il est conseillé de voir son pédiatre et d’envisager une chirurgie.

Plagiocéphalie positionnelle ou dite posturale : aucune soudure prématurée des sutures, c’est celle qui est prise en charge en ostéopathie. C’est de loin la plus fréquente. Elle est secondaire à une contrainte mécanique, une pression externe prolongée au niveau du crâne ante ou post-natale. Le plus souvent c’est un aplatissement de la partie postérieure de la tête et plus rarement de la partie antérieure du crâne.

Elle est plus fréquente chez les garçons, les jumeaux et dans les cas de torticolis congénital.

  • Comment apparaît cette déformation crânienne ?

– soit pendant la grossesse : en relation avec la position du bébé dans l’utérus, surtout à la fin de la grossesse par manque de place (bébé plaqué contre le bassin de sa mère).

– soit dans les premières semaines de vie de votre bébé : à cause d’un torticolis congénital qui impose au bébé d’avoir toujours la tête tournée du même côté. Ou parce que votre bébé reste une grosse partie de la journée allongé sur le dos, tête en contact permanent contre une surface rigide (transat, matelas, cosy).

Les chances d’amélioration maximales se font avant l’âge de 6 mois car la malléabilité du crâne y est très grande  et elles diminuent  jusqu’à l’âge de 18 mois.

Par conséquent il est primordial que les enfants avec une plagiocéphalie soient vus le plus rapidement possible. Afin que la récupération soit rapide et éviter les problèmes de développement moteur.

Soulignons que la plagiocéphalie n’entraine pas de perturbation du développement intellectuel, elle est de l’ordre esthétique et parfois nous pouvons observer une asymétrie du développement moteur due à une tête qui reste tournée d’un seul côté.

  • Conseils :

Tout d’abord notons qu’il est primordial de respecter le couchage sur le dos pendant le sommeil afin d’écarter tout risque de mort subite du nourrisson.

– éviter que l’enfant dorme sur le côté aplati

– lors des phases d’éveils privilégiez la position ventrale

– stimuler la rotation de la tête du côté opposé à l’aplatissement (changer la disposition du lit de telle façon que le mobile ou la lumière arrivent du côté opposé à l’aplatissement)

–  éviter le plus possible de laisser votre bébé allongé la tête contre un matelas rigide (une surface dure), quand il est réveillé, privilégiez le portage

– alterner la positon de sommeil (tête/pieds)

– lors de l’allaitement, donner à manger des deux côtés (bras gauche/droit)

– favoriser le mouvement de la tête

  • Si votre bébé présente :

– un décalage des oreilles (une oreille plus avancée que l’autre)

– un œil plus petit et plus fermé que l’autre

– un aplatissement notoire à l’arrière du crâne et/ou sur le front

– ainsi qu’une bosse de compensation

– une asymétrie faciale

– une tête qui reste tournée que d’un seul coté (torticolis congénital ?)

Prenez rendez-vous.