Ostéopathie et Cicatrice

Cicatrice et ostéopathie : importance d’une cicatrice dans les douleurs à distance.

Le but de cet article est de vous informer sur les problèmes que peuvent engendrer les adhérences cicatricielles et comment l’ostéopathie peut y remédier.

La mauvaise guérison d’une cicatrice après une chirurgie ou blessure peut engendrer divers dysfonctionnements du corps comme l’apparition de certains symptômes ou problèmes posturaux.

En effet, pendant la cicatrisation, se forme très souvent des adhérences tissulaires. Ces adhérences si elles ne sont pas travaillées agiront comme un point de fixité dans le corps.

A l’endroit de la cicatrice, il y aura une grande perte de mobilité et cela se répercutera sur les tissus environnants (muscles, organes, os, ligaments…). Cette perte de souplesse est la conséquence d’adhérences tissulaires qui peuvent entrainer douleurs, raideurs, inconforts, mauvaise innervation ou circulation. Notons, qu’une cicatrice peut être la cause de douleurs chroniques.

– Nous pouvons constater l’apparition de douleurs dorsales, aux épaules, ou même respiratoire après une chirurgie ou plaie au niveau thoracique.

– Les chirurgies abdominales (appendicectomie) peuvent développer des douleurs lombaires, dorsales ou à la poitrine.

– Les femmes qui accouchent par césarienne ont souvent dans les mois ou les années qui suivent des douleurs lombaires, des sciatiques ou bien douleurs menstruelles.

Afin de les prévenir, il faut consulter en ostéopathie ce qui permettra de travailler la cicatrice et de remédier à des symptômes qui vous empêche d’avoir une bonne qualité de vie.

L’objectif de l’ostéopathe sera de diminuer les effets indésirables des adhérences cicatricielles. Dans un premier temps, nous évaluerons la souplesse de la cicatrice par des manipulations précises et douces. Dans un deuxième temps, mous améliorons la mobilité et l’élasticité de la cicatrice afin de contrer les douleurs, symptômes déclarés par le patient.

Il faut consulter dans l’idéal 3 à 4 semaines après la guérison d’une plaie. Une intervention précoce en ostéopathie pourra prévenir des complications.

 

Ostéopathie et troubles musculo-squelettiques

Auteur: Anthony Hevey, D.O.

Données socio-démographiques
Les troubles musculo-squelettiques (TMS) représentent un fléau car ils sont fréquents, touchent un large éventail d’individu au sein de la population et sont très coûteux. À ce sujet, Santé Canada déclare que les troubles musculo-squelettiques entraînent les coûts les plus importants après les maladies cardio-vasculaires. De plus, les données statistiques de la CSST pour l’année 2005, nous renseignent que les TMS comptent pour environ 40% des lésions indemnisées pour une facture de près de 500 millions de dollars.

Qu’est-ce qu’un trouble musculo-squelettique?
L’expression trouble musculo-squelettique réfère à plusieurs types de blessures ou de douleurs au cou, au dos, ainsi qu’aux membres supérieurs et inférieurs. Ces lésions touchent des tendons, des muscles, des ligaments, certains nerfs ou d’autres tissus autour des articulations. Selon l’Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ) (2001-2012), les lésions du système musculo-squelettique résultent le plus souvent d’efforts excessifs, de gestes répétitifs, de postures statiques prolongées, de postures inadéquates ou de vibrations soutenues.

Le rôle de l’ostéopathie dans le traitement des troubles musculo-squelettiques
Les ostéopathes sont en première ligne pour la prévention et le traitement des TMS. Entre autre, ils interviennent de façon préventive aussi bien dans le cadre du travail en révisant avec le patient l’ergonomie du poste de travail et les habitudes de vie que dans la pratique de soins ostéopathiques. Ainsi, les patients traités en ostéopathie pour une affection musculo-squelettique bénéficient d’une approche thérapeutique à la fois globale et spécifique, parvenant non seulement à réduire efficacement les symptômes incommodants, mais aussi à favoriser une utilisation plus optimale, plus fluide et plus soutenue de la mécanique corporelle dans l’accomplissement des gestes quotidiens.

Il est important d’avoir à l’esprit que pour qu’un TMS soit traité en profondeur et avec durabilité, les causes primaires à l’origine de l’irritation ou de l’inflammation causant les symptômes doivent pouvoir être ciblées puis normalisées convenablement. Or, la spécificité de l’ostéopathie réside justement dans l’établissement d’un « bilan » complet de l’état de la mécanique corporelle, en termes de position et mobilité. Cliniquement, il est fréquent de constater que ce sont des structures corporelles à distance du site de l’irritation qui présentent les plus importantes restrictions. Même si ces dernières sont souvent « muettes », c.-à-d. non-symptomatiques, elles perturbent suffisamment le déroulement harmonieux des mouvements de telle sorte que d’autres structures doivent surcompenser afin de pouvoir assurer l’accomplissement des gestes habituels. L’évaluation globale et raffinée qu’effectue l’ostéopathe permet de reconnaître ces mécanismes dysfonctionnels et de les soigner.

Source : http://qualita.ca/indications-de-losteopathie/les-troubles-musculo-squelettiques-et-l%E2%80%99osteopathie/

 

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