Comment le corps réagit-il à une séance d’ostéopathie?

Réactions du corps après une séance d’ostéopathie.

Codouleur-dos-lombaire-cervivale-osteopathie-osteopathe-boulogne-920mment le corps réagit-il à une séance d’ostéopathie? Est il normal d’avoir mal après une séance ?

Le travail de l’ostéopathe consiste à enlever les blocages que le corps n’arrive à résoudre tout seul. L’ostéopathe va redonner au corps sa capacité d’autorégulation en le rééquilibrant.

Suite à l’intervention ostéopathique, le corps doit faire son travail de régulation et de ce fait il arrive que des douleurs apparaissent pendant les 2 à 3 premiers jours après la séance voir une semaine selon les patients.

Le retour à la régulation de zones contraintes peut causer une augmentation des symptômes, ou en faire apparaitre.

En règle générale, la réaction du corps après séance :

– Les 2 ou 3 premiers jours :

Les zones tendues se relâchent et peuvent donner des sensations de courbatures, il peut y avoir une exagération des troubles fonctionnels (exemple : augmentation d’une douleur de dos, reflux gastrique ou même nausées).

– Le 4e ou 5e jour :

Le corps trouve son équilibre à la suite de la séance, les améliorations apportées peuvent être constatées à partir de ce moment là. C’est le bon moment pour informer votre ostéopathe des résultats de la séance s’il vous l’a demandé.

– Les 2 semaines suivantes :

Le corps va continuer à modifier son équilibre jusqu’à se stabiliser dans un état qui sera le vrai résultat de la séance.
Si l’amélioration pour votre trouble n’a été que passagère, ou est incomplète, c’est le bon moment pour reprendre rendez-vous.

En effet, quand le corps n’est pas encore bien stabilisé et équilibré, il a tendance à revenir à son état original au bout de 5 à 6 semaines après la séance.

Cela explique que votre ostéopathe vous conseillera de faire 2 à 3 séances même si votre douleur ou gène a disparue dès la première séance, afin de s’assurer que le corps est parfaitement stabilisé.

Dans ces conditions, vous pouvez vous attendre à garder un bénéfice durable de vos soins ostéopathiques.

Que signifie ostéopathe D.O.?

Les initiales « D.O. » signifie « Diplôme d’Ostéopathie » cela garantie un haut niveau de compétences et assure une sécurité au patient. Ce diplôme est délivré suite à une formation complète de 5 ans. Qui comprend théorie et pratique.

Ostéopathie et maux de tête

Auteur : Dufour, D.O.

Les maux de tête ou plus communément appelés « céphalées » ou « migraines » sont très fréquents et peuvent nuire aux activités professionnelles et loisirs d’un grand nombre de personnes, affectant ainsi leur qualité de vie de façon significative.

Parmi les différentes causes qui ont été identifiées, celles reliées à des problèmes artériels ou hormonaux sont les plus fréquentes. Le fait de manger à des heures irrégulières, de ne pas boire suffisamment d’eau, de manquer de sommeil ou d’être stressé peuvent être des éléments déclencheurs.

Une consommation régulière de médicaments pour les maux de tête peut entraîner d’autres problèmes de santé. L’ostéopathie, par des manipulations précises au cou et à la tête peut s’avérer très efficace dans l’amélioration du tonus des artères, favorisant ainsi une meilleure circulation. D’autres manipulations à des endroits spécifiques dans le corps peuvent aider à rééquilibrer certaines hormones à l’origine des céphalées ou migraines, ce qui peut contribuer à diminuer voir même éliminer les symptômes.

Il va sans dire qu’une diète, une hydratation et un sommeil adéquats accompagnés d’un minimum de stress vont contribuer à maintenir les améliorations apportées par l’ostéopathie.

Source : http://qualita.ca/indications-de-losteopathie/losteopathie-et-les-maux-de-tete/

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Ostéopathie et chirurgie

Auteur: Michèle Pépin, D.O.

Les bienfaits de l’ostéopathie après une chirurgieSuite à votre chirurgie,  vous vous posez peut-être la question : Comment recouvrir une santé générale libre des effets non désirables de l’intervention chirurgicale? Comment retrouver ce que les ostéopathes aiment nommer l’homéostasie?
Bien que médicalement indiquée, toute chirurgie a des effets non négligeables sur votre corps alors que celui-ci cherche à retrouver son équilibre interne.

Voici quatre conséquences possibles, suite à une chirurgie, qui peuvent être aidées par l’ostéopathie.

1.    L’anesthésie générale et les médicaments
Les déchets liés aux produits anesthésiants sont normalement éliminés en 24-48 heures par les poumons, le foie et les reins. Ceux-ci peuvent en être affectés.  De plus, après l’anesthésie vous avez reçu des analgésiques en péridurales ou par voie intraveineuse,   qui doivent aussi être éliminés par ces organes.   Saviez-vous que l’ostéopathie viscérale peut optimiser la  fonction des organes émonctoires, au moyen de  manipulations spécifiques de l’organe tout en traitant son réseau artério-veineux ainsi que son innervation?  Ceci peut accélérer la vitesse de récupération et diminuer la fatigue postopératoire.

2.    Les douleurs liées à la procédure chirurgicale
La chirurgie a pu être longue et nécessiter un positionnement du corps qui a créé des demandes articulaires inhabituelles. L’ostéopathe saura trouver les structures musculaires, tendineuses et articulaires lésées.  Si vous avez été intubé, des tensions et des douleurs à la gorge sont courantes et l’ostéopathe s’assurera de la mobilité entre les différents niveaux tissulaires du cou et entre autres de leurs liens avec vos vertèbres cervicales.

3.    La cicatrisation
La cicatrisation s’accompagne  d’un phénomène appelé adhérences. En créant de  nouvelles substances régénératrices suite à  de l’inflammation, le corps peut former des bandes de tissu fibreux  ou des accolements de différentes couches de tissu conjonctif, qu’on appelle des adhérences.  Celles-ci peuvent fixer, comprimer, entourer des vaisseaux, des nerfs et des portions d’organes. Raideurs, douleurs sont alors au rendez-vous.  L’ostéopathe possède l’habilité d’assouplir et d’améliorer la mobilité de la cicatrice et des structures environnantes.  En fait, la cicatrice est un élément clé à traiter car celle-ci peut facilement perturber le système musculaire,  viscéral ou des fascias.

Système nerveux autonome sympatique. Illustration de Gabriel Venne, D.O.

4.    Les raideurs de la colonne vertébrale
Il est courant d’observer chez les patients évalués suite à une chirurgie, une perte d’amplitude de mouvement au niveau de la colonne vertébrale liée à l’organe souffrant ou réséqué. Ce sont d’habitude des dérangements vertébraux  de groupe et l’ajustement de ces vertèbres optimise la distribution du sang dans le territoire de la chirurgie pour une meilleure récupération et augmente votre aisance dans vos activités quotidiennes.

 

Ces quatre conséquences ici décrites sont courantes et leurs mécanismes de formation se situent au cœur du champ d’action des ostéopathes. Ainsi, pour une chirurgie mineure ou majeure et pour des visées préventives ou curatives,  l’ostéopathie vous aidera à  bénéficier de votre intervention chirurgicale avec le moins de séquelles possibles.

 

 

Source : http://qualita.ca/indications-de-losteopathie/les-bienfaits-de-l%E2%80%99osteopathie-apres-une-chirurgie/

 

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Ostéopathie et troubles respiratoires

Auteur: Nathalie Viau, D.O.

Les séquelles laissés par certains troubles respiratoires.
Les troubles respiratoires tels que les pneumonies, les bronchites, les pneumothorax ou les pleurésies peuvent, suite à leur guérison, laisser des adhérences au niveau du parenchyme pulmonaire ou des plèvres. Lorsque c’est le cas, il y a entrave de l’expansion des poumons ce qui peut nuire à la capacité inspiratoire des personnes atteintes.

Étude en ostéopathie.
Une ostéopathe québécoise, Julie Teasdale D.O. s’est penchée sur le sujet dans une étude menée en 2007. Cette recherche avait pour objectif de démontrer que le traitement ostéopathique et, plus particulièrement la normalisation des culs-de-sac pleuraux, améliore la capacité inspiratoire des sujets présentant des antécédents de pneumonies, bronchites, pneumothorax ou pleurésies.

Sa recherche de type expérimentale quantitative randomisée à double aveugle portait sur une population formée de 41 sujets âgés entre 31 et 82 ans. Les sujets ont été divisés de façon aléatoire en deux groupes : contrôle et expérimental.

Résultats de l’étude
L’analyse statistique des résultats démontre que l’étude est positive dans son ensemble. La première phase de l’expérimentation qui visait le traitement ostéopathique global démontre une amélioration significative de la capacité inspiratoire (P=<0,0001) des sujets du groupe expérimental. La deuxième phase de l’expérimentation démontre que si on ajoute la normalisation des culs-de-sac pleuraux au traitement ostéopathique, on augmente encore plus la capacité inspiratoire des sujets du groupe expérimental et ce de façon significative (P=0,0012). Cette recherche démontre la possibilité d’augmenter la capacité inspiratoire des sujets de 326 ml.

Conclusion
Les troubles respiratoires comme les pneumonies, les bronchites, les pneumothorax ou les pleurésies peuvent laisser des séquelles. Le traitement en ostéopathie permet d’améliorer la capacité inspiratoire des personnes présentant des antécédents de ces affections.

 

Source : http://qualita.ca/indications-de-losteopathie/l%E2%80%99osteopathie-dans-le-traitement-des-troubles-respiratoires/

 

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Douleur à la mâchoire

Auteur: Martina Hühner, D.O.

Les douleurs à la mâchoire lors de la mastication ou des problèmes d’ouverture ou de fermeture de la bouche sont assez fréquents. Selon Nawaz (2002, tiré de Bergeron et Laberge 2007) 28% de la population adulte en souffre.

L’articulation de la mâchoire est appelée dans le langage médical,l’articulation temporo-mandibulaire (ATM).  Elle constitue la jonction entre l’os temporal, formant une partie de la base et de la voûte crânienne, et la mandibule ou maxillaire inférieur, seul os mobile de la face.  Elle se trouve juste en avant du conduit auditif externe et elle est très sollicitée lors de la mastication ou de la phonation et même pendant la respiration. Elle effectue des mouvements complexes plus de 10 000 fois par jour qui sont guidés et assurés par beaucoup de muscles, de ligaments et un disque interarticulaire. C’est la première structure en mouvement de l’individu. Au 3e mois intra-utérin la succion débute déjà. On la considère comme la fonction la plus primitive et primordiale du corps.

Par ailleurs, les dysfonctions de l’ATM peuvent se traduire par des douleurs ou des bruits articulaires lors de mouvements et des limitations d’ouverture ou de fermeture de la bouche (close et open lock). Ils peuvent être dus à des traumas directs sur mâchoire, indirects sur le crâne et une tension musculaire très élevée autour de l’ATM. Le bruxisme (serrement ou grincement des dents) en est une cause dans 95% des cas ainsi qu’une mauvaise occlusion ou des douleurs dentaires. Ces dysfonctions peuvent rendre la mastication douloureuse ou inefficace et empêcher une personne de se nourrir adéquatement. Il est important lors de problème chronique d’avoir un suivi par un dentiste et si nécessaire par un orthodontiste.
Ajoutons que la tension musculaire au niveau de l’ATM peut être aussi causée par le stress de la vie quotidienne et des surcharges psycho-émotionnelles.

En 2007, le résultat d’une étude expérimentale en ostéopathie sur les dysfonctions de l’articulation temporo-mandibulaire a été présenté au Collège d’études Ostéopathiques de Montréal par Bergeron et Laberge. Les chercheuses ont recruté 30 personnes présentant une limitation de l’ouverture de la bouche, des bruits articulaires et de la douleur à l’ATM.  Les 15 sujets du groupe expérimental ont constaté une amélioration significative de l’ouverture de la bouche, une diminution des bruits articulaires et de la douleur après trois traitements en ostéopathie. Ceux-ci étaient axés sur l’ATM et la dure-mère (enveloppe du système nerveux central qui s’attache entre autre sur l’os temporal).
Précisons que l’ostéopathe considère le corps comme une unité fonctionnelle dans laquelle les différentes structures et régions interagissent entre elles. En tenant compte de ce concept, celui-ci va investiguer et traiter toutes les structures et régions qui sont en lien avec l’ATM et l’articulation elle-même afin d’apaiser les douleurs ressenties dans cette région.

Référence :

  • Bergeron V. et Laberge S., L’influence du traitement ostéopathique de l’ATM et de la dure-mère sur les dysfonctions chroniques de l’articulation temporo-mandibulaire, thèse présentée au Collège d’Études  Ostéopathiques de Montréal en 2007

Source : http://qualita.ca/indications-de-losteopathie/douleur-a-la-machoire-dysfonctions-de-larticulation-temporo-mandibulaire/

 

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Ostéopathie et troubles musculo-squelettiques

Auteur: Anthony Hevey, D.O.

Données socio-démographiques
Les troubles musculo-squelettiques (TMS) représentent un fléau car ils sont fréquents, touchent un large éventail d’individu au sein de la population et sont très coûteux. À ce sujet, Santé Canada déclare que les troubles musculo-squelettiques entraînent les coûts les plus importants après les maladies cardio-vasculaires. De plus, les données statistiques de la CSST pour l’année 2005, nous renseignent que les TMS comptent pour environ 40% des lésions indemnisées pour une facture de près de 500 millions de dollars.

Qu’est-ce qu’un trouble musculo-squelettique?
L’expression trouble musculo-squelettique réfère à plusieurs types de blessures ou de douleurs au cou, au dos, ainsi qu’aux membres supérieurs et inférieurs. Ces lésions touchent des tendons, des muscles, des ligaments, certains nerfs ou d’autres tissus autour des articulations. Selon l’Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ) (2001-2012), les lésions du système musculo-squelettique résultent le plus souvent d’efforts excessifs, de gestes répétitifs, de postures statiques prolongées, de postures inadéquates ou de vibrations soutenues.

Le rôle de l’ostéopathie dans le traitement des troubles musculo-squelettiques
Les ostéopathes sont en première ligne pour la prévention et le traitement des TMS. Entre autre, ils interviennent de façon préventive aussi bien dans le cadre du travail en révisant avec le patient l’ergonomie du poste de travail et les habitudes de vie que dans la pratique de soins ostéopathiques. Ainsi, les patients traités en ostéopathie pour une affection musculo-squelettique bénéficient d’une approche thérapeutique à la fois globale et spécifique, parvenant non seulement à réduire efficacement les symptômes incommodants, mais aussi à favoriser une utilisation plus optimale, plus fluide et plus soutenue de la mécanique corporelle dans l’accomplissement des gestes quotidiens.

Il est important d’avoir à l’esprit que pour qu’un TMS soit traité en profondeur et avec durabilité, les causes primaires à l’origine de l’irritation ou de l’inflammation causant les symptômes doivent pouvoir être ciblées puis normalisées convenablement. Or, la spécificité de l’ostéopathie réside justement dans l’établissement d’un « bilan » complet de l’état de la mécanique corporelle, en termes de position et mobilité. Cliniquement, il est fréquent de constater que ce sont des structures corporelles à distance du site de l’irritation qui présentent les plus importantes restrictions. Même si ces dernières sont souvent « muettes », c.-à-d. non-symptomatiques, elles perturbent suffisamment le déroulement harmonieux des mouvements de telle sorte que d’autres structures doivent surcompenser afin de pouvoir assurer l’accomplissement des gestes habituels. L’évaluation globale et raffinée qu’effectue l’ostéopathe permet de reconnaître ces mécanismes dysfonctionnels et de les soigner.

Source : http://qualita.ca/indications-de-losteopathie/les-troubles-musculo-squelettiques-et-l%E2%80%99osteopathie/

 

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Fausses couches à répétition : L’ostéopathie un traitement efficace

L’avortement spontané, communément appelé « fausse couche » est une réalité qui concerne beaucoup de femmes. Bien souvent, c’est un événement triste et difficilement vécu, lequel peut occasionner du stress, de l’incompréhension et de l’isolement.

Pour beaucoup de femmes, aucune cause médicale n’est associée à la perte précoce de l’embryon. La seule approche généralement proposée aux femmes aux prises avec une telle problématique est le support psychologique. C’est entre autres ce manque d’explication et de solution qui a fait naître l’intérêt d’une étude ostéopathique sur le sujet. Celle-ci a été présentée en 2012 au Collège d’Études Ostéopathiques de Montréal (Léveillé, 2012).

Par le soin ostéopathique, le chercheur visait à réduire l’incidence des avortements spontanés précoces à répétition. Ce fut une étude pilote quasi expérimentale qui comprenait 11 participantes, âgées entre 20 et 35 ans. Le nombre restreint de participante n’a pas permis d’obtenir des résultats scientifiquement significatifs. Cependant, le chercheur a obtenu des résultats cliniques intéressants. Sur 7 des femmes qui sont devenues enceinte à l’intérieur des 4 mois prévus à l’étude,6 ont mené à terme une grossesse. De plus, le pourcentage d’ASR a été réduit à 14,3% en comparaison aux statistiques de 25%, lorsque 2 avortements spontanés ont lieu. Ce qui se rapproche davantage du pourcentage de risque général de fausse couche, lequel, rappelons-le, varie entre 11 et 15%. Donc, le soin ostéopathique permettrait possiblement d’éviter l’augmentation du risque de fausse couche subséquente et même de diminuer le pourcentage de risque.

Par son approche globale, l’ostéopathie aurait possiblement permis de réduire le stress, de retrouver un équilibre hormonal et émotionnel, ce qui est essentiel au maintien de la grossesse(Léveillé, 2012). Selon Léveillé (2012), le traitement des vertèbres lombaires et du sacrum pourrait avoir contribué à obtenir un effet sur le système uro-génital en raison de leurs nombreux liens vasculaires et nerveux. D’autre part, l’auteur suggère que la libération de l’utérus même et de ses structures adjacentes pourrait être un moyen efficace de traitement pour ce type de problématique.

L’ostéopathie a déjà fait ses preuves pour de nombreux sujets connexes dont la régularisation du cycle menstruel (Marcotte, 2008) et l’infertilité (Kermorgant, 2007). Quant à l’avortement spontané à répétition, l’ostéopathie représente un moyen d’interventions non invasif, accessible et efficace.

Références :

  • Kermorgant, G. (2007). Apport de l’ostéopathie dans la prise en charge de l’infertilité secondaire. Thèse, Deutsches Osteopathie Kolleg
  • Knudsen, U. B., Hansen, V., Juul, S., & Jorgen Secher, N. (1991, Mars 21). Prognosis of a new pregnancy following previous spontaneous abortions. European Journal of Obstetrics & Gynecology and Reproductive Biology, 39(1), pp. 31-36.
  • Léveillé, M. (2012). Effet du soin ostéopathique sur l’incidence des avortements spontanés à répétition (Étude pilote). Mémoire, Collège d’Études Ostéopathiques de Montréal.
  • Marcotte, I. (2008). L’effet du traitement ostéopathique sur la régulation du cycle menstruel. Thèse, Collège d’Études Ostéopathiques de Montréal.

 

Source : http://qualita.ca/maternite-et-enfants/l%E2%80%99osteopathie-traitement-efficace-lors-de-fausses-couches-a-repetition/

 

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Plagiocéphalie et Ostéopathie

Plagiocéphalie et ostéopathiePlagiocéphalie et ostéopathie

La plagiocéphalie
La plagiocéphalie est souvent décrite comme un aplatissement unilatéral de l’occiput (souvent à droite). Il existe deux types de plagiocéphalie. Le premier type est la plagiocéphalie associée à une synostose (fusion prématurée d’une suture coronale ou lambdoïde). Le deuxième type de déformation est plutôt associé à des contraintes mécaniques pré ou post-natale. De plus, ce type de plagiocéphalie sans synostose a augmenté depuis que l’on a incité les parents à coucher les nouveau-nés sur le dos (début des années 1990) pour prévenir le syndrome de mort subite du nourrisson (MSN).

À part l’aplatissement de la tête, d’autres signes devraient amener les parents à consulter. Le nourrisson qui présente une plagiocéphalie manifeste souvent une difficulté à tourner la tête d’un côté, ses oreilles peuvent être implantées de manière asymétrique et son front est plus bombé du côté du méplat occipital.

Outil de mesure clinique
Lessard D.O. et Trottier D.O.* préconisent l’utilisation d’un outil de mesure clinique qui permet d’objectiver la déformation de la boîte crânienne présente dans les cas de  plagiocéphalie. Cet outil permet à l’ostéopathe et aux parents de constater les progrès obtenus grâce aux traitements en ostéopathie.

Cette mesure consiste à faire un moulage de la circonférence crânienne à l’aide d’une bande de thermoplastique. Une fois le moulage réalisé, il servira à faire différents calculs. Entre autre, l’ostéopathe pourra calculer la différence des diamètres obliques droit et gauche de la boîte crânienne. Cet indice permet de quantifier le degré de sévérité de la plagiocéphalie.

Suivi en ostéopathie
Plagiocéphalie et ostéopathie

Lors d’une étude menée par deux ostéopathes, il a été démontré que les traitements en ostéopathie peuvent contribuer à modifier les asymétries crâniennes des enfants de moins de 6½ mois présentant des signes de plagiocéphalie occipitale sans synostose (Lessard et Trottier, 2011)*. Leurs résultats se sont avérés comparables à ceux de d’autres études dans lesquelles les enfants ont été traités par le port d’une orthèse crânienne (casque semi-rigide).

Lorsqu’un nouveau-né présente une plagiocéphalie, il est recommandé de débuter les traitements en ostéopathie le plus tôt possible. Plus l’intervention est précoce et plus les chances de récupération augmentent. Idéalement, l’enfant devra être suivi sur une période de 4 à 6 mois à une fréquence de 2 traitements par mois.

Pour quantifier les progrès de l’enfant, l’ostéopathe pourra utiliser le moulage de la circonférence crânienne à intervalles réguliers (1 fois par mois). L’ostéopathe et les parents pourront aussi prendre des photographies de la tête de l’enfant dans les différents plans de l’espace pour documenter l’évolution de l’enfant. La prise de vue qui témoigne le plus des signes cliniques attribués à la plagiocéphalie est la vue supérieur qui objective le plan horizontal. Il est intéressant de mettre en corrélation les photographies du plan horizontal et les moulages de la circonférence crânienne.

La participation des parents dans le traitement
Les parents peuvent contribuer grandement au traitement de la plagiocéphalie s’ils sont disciplinés dans le positionnement de leur enfant. Premièrement, ils éviteront à tout prix que l’enfant ne dorme sur le côté aplati. Ensuite, ils privilégieront la position en décubitus ventral lors des phases d’éveil. Aussi, ils stimuleront la rotation de la tête du côté restreint en  présentant à l’enfant des objets d’intérêt : jouets, mobiles, visages familiers.

* Lessard S, et al., Exploring the impact of osteopathic treatment on cranial asymmetries associated with nonsynostotic plagiocephaly in infants, Complementary therapies in Clinical Practice (2011), doi: 10.1016/j.ctcp.2011.02.001

source : http://qualita.ca/exercices-et-conseils/plagiocephalie-et-osteopathie-mesures-objectives-cliniques/

 

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Ostéopathie et Orthodontie

Auteur: Laurent-Olivier Galarneau

Il existe un lien important entre la posture et la manière dont les dents s’emboîtent. En premier lieu, on peut stipuler que l’occlusion est l’un des nombreux facteurs qui détermine la position de la mandibule dans l’espace. La position de cette dernière influence la posture, entre autre, à cause de l’impact sur les chaînes musculaires qui parcourent le corps de la tête aux pieds. Un déséquilibre dans la position de la mâchoire, même petite, entraîne la contracture de certains muscles générant un changement de la posture, elle-même source de problèmes de céphalées, de dos, d’arthrose, de tendinites, etc. Ainsi, toute modification de la manière dont les dents s’articulent entraîne une adaptation posturale.

Par ailleurs, l’intervention de l’ostéopathe permet de faciliter cette adaptation ou d’en corriger les désagréments. L’ostéopathie est particulièrement utile en cas de traitement d’orthodontie ou de reconstruction de l’occlusion ou encore pour traiter un problème d’articulation des mâchoires. Le travail de l’ostéopathe optimise et complémente le traitement orthodontique, à condition que celui-ci travaille dans le sens de la physiologie.

L’ostéopathie peut donc aider à minimiser les conséquences d’une mauvaise occlusion. Selon Darraillans, B. et Clauzade, M.A., l’occlusion apparaît même comme un état d’équilibre entre l’intérieur et l’extérieur et justifie aussi des approches comportementales ou psychologiques. Plusieurs perturbations (physiques ou psychologiques) peuvent déclencher des réactions dans la mâchoire (serrements, craquements, etc.) et influencer l’occlusion. Également, une récente étude de De Felico C.M. et al. (2010) a démontré que les manipulations ostéopathiques diminuaient de façon significative la douleur ressentie et la fréquence des symptômes perçus avec l’ouverture et la fermeture de la mandibule.

Cependant, ajoutons qu’aussi longtemps que les dents s’engrènent mal, les corrections ostéopathiques ne peuvent tenir longtemps et les problèmes articulaires reviennent. C’est pourquoi, une collaboration étroite entre le dentiste, l’orthodontiste et l’ostéopathe est nécessairepour venir à bout d’un problème de dos ou de posture dont l’origine est une occlusion inadéquate.

En dernier lieu, précisons que les traitements ostéopathiques ont d’autres applications tel que prévenir ou atténuer les problèmes orthodontiques dès le plus jeune âge, faciliter la rééducation de la langue en cas de déglutition infantile, aider l’enfant à cesser de sucer son pouce. Autant d’indications auxquelles on ne pense pas toujours et pour lesquelles le travail de l’ostéopathe est pourtant très utile.

Références :

  • Clauzade, M.A., Darraillans, B., Concept ostéopathique de l’occlusion, Société S.E.C., 1989
  • De Felicio C.M., De Oliviera M.M., Da Silva M.A., Effects of orofacialmyofunctional therapy on temporomandibular disorders. Cranio. 2010.

Source : http://qualita.ca/maternite-et-enfants/le-suivi-orthodontique-et-losteopathie/

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